L’économie numérique représente aujourd’hui une réelle opportunité de développement pour les nations africaines. Depuis 2010, sur le continent, année après année, on observe un réel engouement autour du numérique. Un des acteurs les plus actifs en Afrique, c’est incontestablement le groupe Jumia qui abat un travail extraordinaire dans l’éducation des masses au commerce électronique. Au Cameroun également, depuis sa création Jumia fait d’énorme prouesse à travers le dynamisme de ses équipes pour faciliter la vie au Camerounais à travers le e-commerce. Fin 2017, le groupe Jumia a vu venir à sa tête un nouveau CEO en la personne de Dowogonan Kone.
Dowogonan Kone est un jeune manager ivoirien de 35 ans qui combine à la fois énergie, compétences et envie de faire bouger les lignes. L’Ivoirien passé par l’université catholique d’Afrique Centrale de Yaoundé connaît bien le pays des lions indomptables. Après ses études au Cameroun, il a commencé sa carrière à la multinationale Suisse Nestlé en 2005 avant de rejoindre le français Orange Cameroun en 2006. L’aventure Orange continue en France en 2007. Entre 2009 et 2012, Dowogonan Kone va connaître d’autres expériences de consultant en France et en Grande-Bretagne avant de revenir chez Orange en janvier 2012 et ne quittera le groupe français que pour rejoindre le Cameroun comme CEO du groupe Jumia. Conscient de la lourde responsabilité qui l’attend au Cameroun, le CEO depuis son arrivée au dernier trimestre 2017 est au four et au moulin afin de booster l’envie des Camerounais à recourir davantage au e-commerce pour effectuer leurs achats. Dowogonan Kone est également un produit de l’école de commerce de Lyon et son parcours avant Jumia est plus qu’élogieux. C’est en tant que directeur de programme énergétique pour l’Afrique qu’il quitte le groupe Orange.
Dowogonan Kone au regard de son parcours a l’étoffe nécessaire pour marquer de son empreinte l’économie numérique au Cameroun. Aujourd’hui, l’Afrique fonde énormément d’espoir sur sa diaspora dispersée dans le monde pour impulser son développement. À l’heure où plus que jamais l’unité africaine est prônée, voir les cerveaux africains revenir servir la cause du développement du continent est non seulement une chose positive, mais aussi un grand espoir pour l’avenir.