La transformation domestique du coton en Afrique pourrait engendrer un revenu additionnel de 90 milliards $. C’est ce qu’estime le Comité consultatif international du coton (ICAC) dans le troisième volume de sa série spéciale intitulée « Les rendements élevés du coton : pour l’Afrique cette fois ».
Alors que le continent africain exporte environ 90% de sa récolte, l’Organisation indique que l’industrie du textile et de l’habillement possède un énorme potentiel en termes de création d’emplois dans le futur.
Afin de tirer pleinement profit de ces opportunités du côté de la transformation, le continent doit aussi renforcer sa production à travers notamment, l’amélioration de l’accès des exploitants aux technologies à faible coût, aux engrais ainsi qu’aux semences améliorées, note l’ICAC.
« Il n’y a aucune raison pour que l’Afrique continue d’enregistrer des rendements faibles du fait de sa richesse en ressources naturelles.», estime Keshav Kranthi, responsable de l’Information technique de l’ICAC.
D’après les données de l’Organisation, le coton est cultivé sur près de 4,2 millions d’hectares en Afrique principalement dans de petites exploitations familiales.
La culture représente une source importante de devises dans plus de 15 pays sur le continent.
avec : agenceecofin