La Banque africaine de développement (BAD) a annoncé lundi 25 mars qu’elle collabore avec la Banque allemande de développement (KfW) pour accélérer la mise en œuvre des recommandations contenues dans le rapport 2018 de l’Indice de réglementation du secteur de l’électricité (Electricité Regulatory Index-ERI) pour le secteur de l’énergie en Côte d’Ivoire.
L’accord de partenariat, indique-t-elle, a été annoncé lors d’un atelier technique tenu le 13 mars 2019 à Abidjan. La rencontre a réuni les principales parties prenantes du secteur de l’énergie de la Côte d’Ivoire afin d’examiner les développements institutionnels et réglementaires et d’évaluer la mise en œuvre des recommandations formulées dans le rapport inaugural de l’IRA 2018.
«La mise en place de cadres réglementaires robustes est nécessaire pour garantir un environnement favorable aux investissements dans le secteur de l’électricité et ouvrir la voie à l’accès universel à l’énergie en Afrique », a commenté dans sa déclaration liminaire, Wale Shonibare, directeur des solutions financières énergétiques, des politiques et des réglementations de la Banque.
Selon Andreas Fikre-Mariam, directeur régional du bureau de la KfW à Abidjan, la banque allemande mobilise des investissements privés dans le secteur des énergies renouvelables en Côte d’Ivoire et renforce la coopération entre les deux pays dans l’esprit du Pacte du G20 pour l’Afrique.
«Nous finançons de nombreux projets, y compris le Boundiali de Bouaké, en collaboration avec la Banque africaine de développement… Une subvention de 10 millions d’euros de l’Allemagne à la Côte d’Ivoire a également été proposée pour promouvoir le secteur de l’énergie par le biais de réformes sectorielles. C’est pour avoir un impact majeur », a-t-elle indiqué.
En rappel, la BAD avait annoncé le 20 juin 2018 à l’île Maurice, la mise en place du tout premier Indice de réglementation du secteur de l’électricité en Afrique (ERI), lors du Forum africain de l’énergie (AEF). «L’indice de réglementation de l’électricité a surtout pour objectif d’inciter les acteurs du secteur africain de l’électricité à s’attaquer à la performance de la réglementation et aux lacunes identifiées dans le rapport», avait expliqué son vice-président en charge de l’Électricité, de l’énergie, du changement climatique et de la croissance verte, Amadou Hott.