Ce mercredi à Abidjan, Alassane Dramane Ouattara a fait acte de candidature pour que la Côte d’Ivoire obtienne un siège de membre non permanent au Conseil de sécurité des Nations Unies. Cela n’était pas arrivé depuis 25 ans. Qu’en est-il pour votre pays ?
Pour la période 2018-2019, la Côte d’Ivoire veut être parmi les 15 États membres non permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies. L’acte de candidature a été annoncé, mercredi 12 octobre, au centre de conférence du ministère ivoirien des Affaires étrangères, à Abidjan, par Alassane Dramane Ouattara lui-même.
Devant un parterre de diplomates affectés en Côte d’Ivoire mais aussi en présence de ministres et autres personnalités ivoiriennes, le chef de l’État a notamment vanté la « longue tradition de médiation dans les crises régionales » propre à son pays.
C’est pourquoi, si sa candidature est retenue, « la Côte d’Ivoire ne ménagera aucun effort pour rechercher, avec les autres membres, des solutions durables aux problèmes de notre planète, en privilégiant l’option de la prévention », peut-on lire dans le mémorandum officielle de la campagne.
Une candidature portée par la Cedeao
En quête d’une troisième représentation de la Côte d’Ivoire au sein du Conseil de sécurité − les précédentes remontent à 1964 et à 1990 −, Alassane Ouattara compte sur le soutien à la fois de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) qui porte le projet selon le président ivoirien, mais aussi sur le soutien de l’Union africaine (UA).
En attendant, c’est le Nigeria (1966, 1978, 1994, 2010, 2014) et l’Égypte (1946, 1949, 1984, 1996, 2016) qui caracolent en tête des États africains ayant le plus souvent été membres non permanents du Conseil de sécurité de l’Onu.
Passez la souris sur les barres pour voir combien de temps votre pays a déjà passé au Conseil de sécurité de l’ONU en tant que membre non permanent.