Au cours du voyage d’Emmanuel Macron, le président de la République française, en Afrique de l’Est, du 11 au 14 mars 2019, l’Ethiopie et le Kenya ont pu décrocher chacun un accord de coopération spatiale avec le pays européen. Il permettra à ces pays d’accroître leurs compétences dans divers domaines spatiaux, notamment les télécommunications, la navigation, les services météorologiques, la cartographie, la surveillance des forêts, les catastrophes naturelles, le changement climatique, l’agriculture, la défense.
L’accord entre l’Ethiopie et la France a été signé à Addis-Abeba, le 13 mars 2019, entre Solomon Belay Tessema, le directeur général de l’Institut éthiopien de sciences et technologies spatiales (ESSTI), et Jean-Yves Le Gall, le président du Centre national d’études spatiales (CNES). Cet accord couvre l’Observatoire spatial du climat (OCS), conçu pour mesurer les impacts du changement climatique, ainsi que des applications spatiales pour la gestion des ressources en eau, la surveillance des forêts et des cultures, les soins de santé et le développement de la connectivité. Celui avec le Kenya a été signé le 14 mars.
Au cours du périple africain de son président, la France a également discuté d’un renforcement de sa coopération spatiale avec la Commission de l’Union africaine. Les discussions, à cet effet, ont réuni Sarah Anyang Agbor, membre de la Commission chargée des Ressources humaines, de la science et de la technologie (HRST) à la commission de l’Union africaine, et Frédérique Vidal, la ministre française de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. L’un des points de ce renforcement de coopération est l’opérationnalisation de l’Institut des sciences spatiales de l’Université panafricaine.