Le groupe CBA a annoncé ce vendredi 15 mars que ses actionnaires sont prêts pour un échange d’actions avec le groupe NIC, ouvrant ainsi la voie à une fusion. Les deux banques ont annoncé pour la première fois leur projet de fusion en janvier, aux termes duquel, les actionnaires actuels du groupe NIC détiendraient 47% de la nouvelle entité et les actionnaires de CBA se partageraient les 53% restants.
« À la suite de l’opération d’échange d’actions, il est proposé que le groupe NIC acquière le contrôle exclusif de CBA et de ses filiales », a déclaré CBA dans un communiqué publié par la presse kényane.
Le projet a été fractionné en plusieurs phases à réaliser au cours de cette année 2019, pour donner naissance à une compagnie de dimension régionale, aux chiffres d’affaires de 4,41 milliards de dollars. La nouvelle entité comptera comme le troisième groupe bancaire d’Afrique de l’Est, après Equity Bank et KCB.
Les établissements sont complémentaires par les types de services proposés et le cumul de leurs différents actifs constitue un portefeuille diversifié. NIC est une banque de premier plan dans le financement d’actifs et dispose d’une base solide de clients entreprises de taille moyenne. CBA de son côté a une forte clientèle de détaillants, y compris des clients uniquement sur sa plateforme mobile M-Shwari. A travers cette fusion, les deux établissements bancaires espèrent un meilleur positionnement sur des créneaux porteurs du secteur bancaire local et renforcer leur envergure régionale.
Selon le directeur général du NIC, John Gachora, dans une sortie le 31 janvier dernier, le premier trimestre devrait être consacré à l’obtention de l’approbation des actionnaires. Ce qui est désormais chose faite. Les différentes parties vont par la suite solliciter l’approbation du régulateur bancaire national, c’est-à-dire, la Banque centrale kényane. La fusion officielle est planifié pour le dernier trimestre de 2019.