Selon des informations recueillies sur le site de la radio publique algérienne, le Brent a atteint lundi 53,73 $ à la clôture des principaux marchés. C’est son plus haut niveau depuis un an tandis que le WTI s’est établi à 51,60 $, son plus haut niveau depuis juin dernier.
Une remontée des prix favorisée par des propos de Vladimir Poutine (photo), le président de la fédération Russe, selon lesquels son pays est prêt à se joindre aux mesures pour limiter la production de pétrole, ce qui a ravi les investisseurs et les principaux marchés.
Le président russe a également expliqué que dans le contexte actuel, « un gel ou une réduction de la production de pétrole est le seul moyen pour préserver la stabilité du secteur de l’énergie et accélérer le rééquilibrage du marché ».
Khaled al-Faleh, le ministre saoudien du pétrole, a estimé pour sa part qu’en vertu de la tendance actuelle, les prix sont bien partis pour s’établir à 60 $ avant la fin de l’année.
Il convient de rappeler que grâce à l’accord d’Alger, les prix du pétrole étaient montés vendredi dernier à 52,84 dollars pour le Brent et à 50,74 dollars pour le WTI, ce qui constitue leur plus haut niveau depuis juin dernier.