La banque arabe de développement agricole (Badea) et le gouvernement gabonais ont entamé à Libreville, la finalisation de la phase préalable à la mise en œuvre du financement des chaînes de valeur céréalières (riz, maïs et soja) et avicoles (poulet de chair).
«La Badea avec laquelle nous avons entamé les négociations en mai 2018, a désigné le cabinet Oada (développement agricole), pour affiner nos hypothèses sur les plans agronomique, vétérinaire et agro-économique et nous accompagner massivement.», explique Biendi Maganga Moussavou, ministre de l’Agriculture.
Dans la mise en œuvre des chaînes de valeur agricoles et avicoles dans le pays, les zones de savane accueilleront les investissements concernant les céréales, tandis que les élevages de petits ruminants et de volaille seront concentrés à la périphérie de Libreville.
« Notre objectif est de réduire de moitié, nos importations alimentaires dans ces filières à l’horizon 2022. Pour ce faire, nous nous appuierons sur le développement des zones agricoles à forte productivité, agropoles prévus dans la loi sur les zones d’investissement spécialisé, adoptée pour renforcer la compétitivité des filières stratégiques du PSGE, telles que reprises dans le plan de relance de l’économie.», précise le ministre.
avec : lenouveaugabon