Un an après la résiliation par le gouvernement de la convention de concession détenue par la multinationale française Veolia dans le service public de l’eau et de l’électricité au Gabon, les deux parties qui avaient décidé de porter l’affaire devant le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (Cirdi), viennent de trouver un accord.
En effet, le week-end dernier, rapporte le quotidien pro gouvernemental L’Union, la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) rentre définitivement dans le portefeuille des entreprises publiques au terme d’un protocole transactionnel conclu avec Veolia Africa à Paris.
A travers ce protocole, 51% des actions détenues autrefois par Veolia Africa dans le capital de la SEEG, sont cédées à l’Etat, via la société de patrimoine du service de l’eau potable, de l’énergie électrique et de l’assainissement.
Si le montant des parts cédées à l’Etat n’est pas dévoilé, les deux parties renoncent au terme de cet accord, à toute «demande et action concernant la convention de concession résiliée par l’Etat» le 16 février 2018.
Autre conséquence positive de ce dénouement, le retrait réciproque de la procédure d’arbitrage pendante devant le Cirdi depuis mars 2018.
Avec le nouveau gabon