En Côte d’ivoire, un Guide de bonnes pratiques de traçabilité de la filière anacarde a été dévoilé hier à Abidjan, rapporte l’Agence de presse africaine (APA).
Ce document a pour objectif d’appuyer le Conseil du coton-anacarde (CCA) dans la formation et le renforcement des capacités des transformateurs de la noix de cajou sur le plan de la traçabilité.
Plus concrètement, cette feuille de route permettra d’accompagner ces acteurs dans la mise en place d’un système de management de la qualité, eu égard aux exigences réglementaires et commerciales imposées sur le marché mondial.
« Si la Côte d’Ivoire veut exporter des produits à très haute valeur ajoutée, elle doit répondre à des exigences de qualité et de salubrité des marchés internationaux tels que ceux de l’Union européenne ou d’Amérique du Nord.», rappelle David Ivanovic (photo), spécialiste en agro-business à la Société Financière Internationale (SFI).
Pour rappel, cet outil a été conçu par la SFI en partenariat avec les gouvernements ivoirien et canadien ainsi que le Conseil du coton-anacarde (CCA).
La Côte d’Ivoire a produit plus de 760 000 tonnes de noix de cajou en 2018. Le pays transforme moins de 10% de sa récolte, la majeure partie du volume étant exportée vers des pays comme l’Inde et le Vietnam.
Avec agenceecofin