Le consortium de médias mené par The Economist a publié, fin janvier dernier, son classement 2019 des pays par indice de démocratie.
Cet indice mesure la propension d’un pays à être effectivement une démocratie dans l’ensemble de ses composantes. Sur les 167 pays classés, le Cameroun apparaît à la 132e place, juste derrière la République démocratique du Congo et la Chine, et devant le Qatar (133e) et le Venezuela (134e).
Cette position fait du pays la 35e dictature de la planète. Le premier pays africain qui fait office de bon élève de la démocratie pointe à la 26e place. Il s’agit du Cap Vert. Viennent ensuite l’Afrique du Sud (40e), le Ghana (57e) et la Tunisie (63e). Créé en 2006, l’indice de démocratie mesure cinq types de données dans sa méthodologie : les processus électoraux et le pluralisme, le fonctionnement du gouvernement, la participation politique, la culture politique démocratique et les libertés civiles.
Sur les processus électoraux, les questions qui intéressent les enquêteurs de The Economist sont, entre autres, les élections pour le corps législatif et le gouvernement sont-elles équitables ? Le processus de financement des partis politiques est-il transparent et accepté ? L’info claire et nette. Après les élections, les mécanismes constitutionnels pour le transfert du pouvoir du parti sortant au parti entrant sont clairs, établis et acceptés ? Le processus de financement des partis politiques est-il transparent et accepté ?
Sur le fonctionnement du gouvernement, le corps législatif est-il le corps politique le plus important, avec une suprématie établie sur les autres branches du gouvernement ? Existe-t-il un système efficace de poids et contrepoids pour l’exercice de l’autorité gouvernementale ? Des mécanismes et des institutions sont-ils en place et suffisants pour assurer la responsabilité du gouvernement à l’égard de l’électorat entre les élections ?, etc.
Avec actucamroun