Les tractations se poursuivent autour de la démission de Guillaume Soro de la présidence de l’Assemblée nationale. Alors que le Président Alassane Ouattara avait annoncé cette démission pour février, l’intéressé ne se presse pas de la mettre à exécution.
Assemblée nationale, Guillaume Soro fait de la résistance
Guillaume Soro était invité à “libérer le tabouret” s’il ne participait pas au Congrès constitutif du RHDP unifié du 26 janvier dernier. Le Chef du Parlement s’est non seulement envolé pour les États-Unis à la veille de ces assises, mieux il a eu une rencontre avec le président Alassane Ouattara à qui il aurait confié son intention de démissionner de son poste de Président de l’Assemblée nationale. Celui-ci l’en avait dissuadé, l’appelant à rester dans la “République”.
Cependant, lors de la cérémonie de présentation de vœux de Nouvel An de la presse au Président de la République, Alassane Ouattara avait déclaré urbi et orbi que Soro Guillaume allait démissionner en février de son poste de président de l’Assemblée nationale, précisant que c’était déjà réglé.
Nous apprenons par ailleurs qu’au lendemain de cette annonce, le ministre Téné Birahima Ouattara, frère cadet du président Ouattara, s’était rendu au domicile de Guillaume Soro, sis à Marcory résidentiel, pour s’enquérir de sa lettre de démission et la procédure pour libérer le perchoir. Mais grande fut sa surprise lorsque Soro a montré quelques réticences.
Notons qu’en s’envolant pour les États-Unis, le 25 janvier dernier, Soro Kigbafori Guillaume avait fait une délégation de ses pouvoirs à Privat Oulla, le 1er Vice-président de l’Institution parlementaire. Et ce, jusqu’au 20 février prochain.
Mais le groupe parlementaire RHDP s’apprête à forcer la main au Chef du Parlement pour l’éjecter de ce poste.
Avec afrique-sur7