Pour devenir un leader, il faut d’abord le vouloir. Tous les présidents — du Général De Gaulle à François Hollande, en passant par Georges Pompidou, Valéry Giscard d’Estaing, François Mitterrand, Jacques Chirac ou Nicolas Sarkozy — se sont hissés au sommet de l’Etat parce qu’ils en avaient le projet depuis toujours.
Certes, l’expression du leadership est très personnelle, comme je l’expliquais dans un billet précédent. Mais quoiqu’il en soit, celles et ceux qui ne parviennent pas à imposer leur empreinte ne restent pas en poste très longtemps. Ils sont tôt ou tard éjectés du microcosme où ils évoluent — quel que soit sa taille et son importance — car nous avons tous besoin d’un chef, d’un guide, d’un être en qui nous reconnaître, quelqu’un que nous voulons admirer aussi. Cela se vérifie depuis que l’homme est homme, de la préhistoire jusqu’à nos jours. Seules les méthodes ont changé… et encore. Hier, un combat de chefs donnait raison au plus fort ; aujourd’hui, un licenciement ou une élection suffit pour en terminer avec un leader défaillant.
Prendre des risques pour atteindre son but. Il faut donc le vouloir, et le vouloir plus que les autres. Car sur cette terre, tout est question de relativité. On peut gagner un 100 mètres parce que l’on détient un record mondial, mais aussi parce que l’on court simplement plus vite que les autres ! Les leaders naturels sont ensuite disposés à faire un certain nombre de paris pour atteindre leur but. Des prises de risques qu’un individu lambda ne prendrait jamais. Ils ne quittent jamais leur objectif des yeux et sont généralement prêts à beaucoup lui sacrifier. Ils font ainsi la différence. Enfin, ils ne transigent pas sur l’essentiel. Ils ne prennent que très rarement des chemins de traverse. Ils préfèrent et de loin rester sur la route principale et faire face à leurs obligations, tête haute. Ils ne changent de direction que s’ils acquièrent la conviction qu’ils n’ont pas le choix.
Avec capital