Le don du sang, un geste altruiste et généreux, « le sang est un don, l’éthique est un devoir ! » annonce fièrement l’Établissement français du sang. Et si la France faisait face à nouveau scandale de santé publique mettant en cause l’Etablissement français du sang ? 30 ans après le scandale du sang contaminé, les autorités sanitaires françaises font face à un nouveau problème, géré dans la plus grande opacité.
Au cœur du dysfonctionnement : une procédure, le don par aphérèse. Une pratique qui consiste à extraire de votre sang, votre plasma, vos globules rouges ou vos plaquettes. En France, en 2017, on comptait près de 450 000 dons par aphérèse, cette procédure est réalisée, entre autre, par les machines de la société américaine Haemonetics qui équipent encore aujourd’hui les Établissements français du sang.
La PCS2 pour le plasma et la MCS+ pour les plaquettes. A elles deux, ces machines représentent 51% du parc français. Au cours de notre investigation, nous nous sommes intéressés à la dangerosité des machines Haemonetics qui produiraient des microparticules potentiellement cancérogènes, notre enquête a alors révélé la passivité des autorités sanitaires qui tardent à prendre la mesure du problème.
A travers les témoignages d’anciens employés de Haemonetics, des membres de l’Etablissement français du sang et des documents inédits, Le Média lève le voile sur un risque toxique méconnu qu’encourt les donneurs par aphérèse, et ce, alors que le nombre de dons par aphérèse augmente chaque année.Opacité, business, lanceurs d’alerte écartés, tout au long de notre enquête, nous avons sollicité la multinationale Américaine et les autorités sanitaires françaises, sans succès.
Avec wikistrike