Selon la dernière enquête des Notaires de France, le nombre de transactions réalisées par des étrangers n’a cessé de baisser depuis dix ans, passant de 6,5% du nombre des achats en 2007 à 5,8% en 2017.
Les investisseurs étrangers délaissent un peu la France. C’est le constat effectué par la dernière enquête des notaires de France. En dix ans, le nombre de transactions réalisées par des étrangers n’a cessé de baisser passant de 6,5% du nombre des achats en 2007 à 5,8% en 2017.
Petit mieux néanmoins au premier semestre 2018 puisque cette part constitue 5,9%, grâce notamment aux transactions enregistrée en Île-de-France.
L’enquête montre également que les Britanniques investissent moins dans l’hexagone passant de 33% des acquisitions en 2016 à 26% en 2017. Tout le contraire des Allemands qui se trouvent de plus en plus un point de chute en France. Ils sont d’ailleurs devenus les troisième acheteurs non-résidents (8%), derrière les Belges (19%), et devant les Italiens. Comme attendu, ils achètent principalement dans la région Grand Est.
A noter aussi dans cette étude que les comportements d’achats et les biens immobiliers choisis sont complètement différents selon la nationalité. Les Britanniques, les Belges et les Néerlandais sont adeptes des maisons dans les zones rurales. En revanche, les Italiens préfèrent les petites surfaces en centre-ville… et proches de la mer. Ils visent d’ailleurs principalement les Alpes-Maritimes. Les autres choisissent davantage la Dordogne, la Creuse ou le Lot.
Avec bfm