Depuis le réaménagement ministériel du 04 janvier 2019, la Première Dame est au centre d’une cabale médiatique dont l’enjeu est de déconstruire une image humanitaire qu’elle a patiemment bâtie et dont le Cameroun ne cesse pourtant de tirer les dividendes.
Elle est loin de retomber cette déshonorante et nauséeuse cabale contre Chantal Biya. Sur la foi des affirmations gratuites, des réseaux déstabilisateurs lui prêtent la paternité du réaménagement ministériel du 04 janvier 2019, lui concédant sans pudeur des pouvoirs dont elle ne dispose nullement. Tantôt présentée comme la nouvelle dépositaire du pouvoir, tantôt accusée d’avoir ordonné la promotion de quelques personnalités proches dans le dernier mouvement, ces agents nocifs déstabilisateurs ne lésinent sur rien pour coudre à Chantal Biya des costumes de virtuel et potentiel successeur de son époux.
Visiblement, après avoir tenté sans succès, les adeptes de la désétatisation du Cameroun essayent maladroitement de verser sur l’épouse du chef de l’Etat leur venin, en surfant sur une réaction populaire, sur une chimérique transmission du pouvoir à son profit. Des affirmations gratuites qui ne s’adossent sur rien d’objectif et qui agacent énormément ceux qui, dans le sérail, suivent au quotidien l’action de la Première Dame. Au Palais de l’Unité, c’est l’incompréhension totale face au déferlement continu de cet activisme cabalistique contre Chantal Biya. «Elle ne s’est jamais mêlée de la politique. Même si elle apparaît souvent lors des campagnes politiques aux côtés de son époux, c’est simplement pour des exigences protocolaires et républicaines», lâche un conseiller technique visiblement déboussolée par la dérive médiatique dont elle fait l’objet.
On rappelle que, contrairement aux allégations faites à son encontre, elle découvre aussi, comme le commun des Camerounais, les textes régaliens que signe le chef de l’Etat. «Interrogez tous ceux qui travaillent autour d’elle, ils vous diront que l’humanitaire reste sont terrain de prédilection, et elle l’a démontré par des actions concrètes», reprécise notre interlocuteur.
Un champ humanitaire séduisant
Suffisant pour que des analystes perçoivent dans cet acharnement cabalistique des manœuvres visant à ternir une image qui rayonne au-delà du Cameroun dans le secteur social dont elle est passée le chantre dans la défense des causes indigentes. Et pour cause, depuis son arrivée au Palais de l’Unité, Chantal Biya s’illustre par son amour et son accompagnement à l’égard des castes sociales vulnérables et défavorisées. C’est dans cette optique qu’elle créé la Fondation qui porte son nom, afin d’assurer la prise en charge sanitaire des couches démunies. Des milliers d’enfants issus des parents indigents bénéficient ainsi des bonnes grâces de cette Fondation qui, chaque jour, s’illustre comme un refuge salvateur.
Et comme si ces soins ne suffisaient pas, Chantal Biya a fait de la remise des cadeaux en fin d’année à ces enfants et malades la raison de garder l’espoir dans un monde où l’égoïsme et l’indifférence dictent leur loi. Dans la même veine, la création du Cerac – le Cercle des amis du Cameroun, participe de cette volonté de la Première Dame de s’engager dans la recherche et la mobilisation des ressources en faveur des populations en marge du progrès social. Particulièrement le monde rural, dont certaines localités ont vu fleurir des «écoles de champion» afin de permettre aux enfants de ces régions, et particulièrement les jeunes filles, d’avoir accès à une scolarisation de qualité. Grâce à la première Dame, le Cameroun en compte aujourd’hui des dizaines, et qui contribuent à intégrer de nombreuses populations marginalisées dans le circuit de l’éducation moderne. Et que dire de Synergies africaines contre le sida et les souffrances ? C’est l’autre pan saillant de la bonté de cœur de la Chantal Biya. A travers cette association internationale dont elle est la promotrice, elle contribue à travers à apporter son appui à la lutte contre «la maladie du siècle». Une initiative née au Cameroun mais dont l’influence a dépassé le cadre des frontières nationales.
C’est donc à juste titre que les autres Premières Dames d’Afrique ont adhéré à cet autre combat, afin d’apporter leurs soutiens respectifs aux politiques publiques dans la lutte contre la pandémie. Mais l’autre fleuron de la volonté de Chantal Biya à éradiquer ce mal qui mine l’humanité est sans conteste le Circb – le Centre international de recherche Chantal Biya sur le Sida et les autres maladies endémiques. Son intérêt a séduit les milieux scientifiques les plus réputés du monde pour mettre en lumière la volonté de la première Dame camerounaise d’apporter du sien dans l’éradication des infections dues au Vih et à d’autres virus. En somme, un champ humanitaire séduisant qui force l’admiration, et que des esprits retors voudraient malencontreusement noircir.
Reconnaissance internationale
N’en déplaise, cet engagement social et philanthropique a fait de la Première dame camerounaise une icône respectée tant à l’intérieur du triangle national qu’à l’international. Adulée de ses compatriotes, Chantal Biya constitue une véritable mascotte de l’image d’un Cameroun rayonnant, au point de germer dans l’opinion l’image d’un catalyseur du développement. A l’analyse, elle incarne à elle toute seule les compétences dévolues aux ministères des Affaires sociales, de la Promotion de la Femme et de la Famille, de l’Education, et de la Santé.
Un engagement fort remarqué qui lui vaut également le titre d’Ambassadrice de bonnes volontés de l’Unesco, en reconnaissance internationale pour l’immensité de son œuvre en faveur de l’humanité. Et dire que c’est cette image reluisante que des oiseaux de mauvaise augurent cherchent à amocher à travers une lapidation médiatique pernicieuse ! Une entreprise maffieuse que les esprits épris de patriotisme et de citoyenneté ne sauraient cautionner.
Source: Sans Détour N°281