(Ouagadougou, 10 janvier 2019). Le président ivoirien Alassane Ouattara, président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), a présidé ce matin, en compagnie du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, la cérémonie du 25e anniversaire de l’UEMOA.
Placée sous le thème « 25 ans de progrès vers l’intégration régionale, ensemble pour relever le défi de la libre circulation des personnes et des biens », cet anniversaire de l’institution se veut un cadre pour passer en revue les acquis de l’UEMOA en termes d’intégration, et les défis futurs qui s’imposent à la structure. Le président de la Commission de l’UEMOA, Abdallah Boureima, a fait une mention spéciale aux autorités et au peuple burkinabè pour avoir accepté d’accueillir l’UEMOA, instrument d’intégration par excellence.
Le représentant du président du Conseil des ministres statutaire de l’UEMOA, Abdoulaye Bio Tchané, a salué le chemin parcouru par l’institution et a souhaité que tous les acteurs travaillent en vue de faire de l’Union économique et monétaire ouest-africaine, un espace viable et porteur d’émergence pour les pays membres.
Pour le président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UEMOA, Alassane Ouattara, plusieurs chantiers intégrateurs ont été réalisés au profit des populations des huit pays membres après 25 ans de fonctionnement. Ces acquis sont, entre autres, l’instauration d’une solidarité entre les peuples, la création d’un marché commun basé sur la libre circulation des biens, des personnes et des capitaux, la mise en place d’une monnaie commune, les convergences macroéconomiques, et l’harmonisation des politiques dans les secteurs économiques et sociaux au sein de l’union.
Pour rendre plus viable et dynamique ce marché intérieur commun, le président Ouattara propose le relèvement du taux des échanges intracommunautaires de l’union, qui se situe aujourd’hui à 16%, l’allègement des nombreux postes de contrôles qui facilitent les prélèvements illicites par la construction des autoroutes, la création d’emplois pour la jeunesse afin d’éviter la migration.
Il a invité les différents acteurs à mener la réflexion afin de faire de l’UEMOA un instrument au service du développement des pays membres.
Direction de la communication de la présidence du Faso