La Banque mondiale vient de décaissé une enveloppe importante destinée à l’amélioration des systèmes de santé des pays de l’Afrique de l’Est. L’Institution de Breton Hood va accorder un prêt de 50 millions de dollars américains pour la prévention et le contrôle des maladies dans cette région.
Dans un communiqué publié à Nairobi, la Banque Mondiale explique que les fonds permettront de renforcer l’accès à un réseau de laboratoires de santé publique de qualité avec la revitalisation des capacités de surveillance des maladies, la prévention et la préparation au Burundi, au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda. Les fonds proviennent de l’Association internationale de développement (AID).
« Le financement permettra d’élargir la couverture géographique en apportant des activités réussies à des installations supplémentaires dans les zones transfrontalières », lit-on dans la note.
Déjà, un Projet de réseau de laboratoire de la santé publique en Afrique de l’est (EAPHLIN) en cours de réalisations dans la région. Les fonds alloués mercredi s’appuieront sur ces réalisations en vue d’établir un réseau de laboratoires de santé publique efficace pour le diagnostic et la surveillance des maladies transmissibles dans les pays de la région.
Mamo Umuro, chef des services de laboratoire national de santé publique au ministère kenyan de la Santé, a déclaré que le projet a accru la visibilité des laboratoires et a promu une approche fondée sur des preuves.
La Banque Mondiale veut garantir des systèmes de santé efficaces. Ainsi, le projet sera axé sur la gestion et la maîtrise des maladies transmissibles. Des unités d’isolement seront créées et les activités de surveillance de la communauté seront renforcées.
« Les fonds aideront à renforcer la surveillance des maladies transfrontalières et les capacités de préparation et d’intervention en cas d’épidémie. L’argent servira également à intensifier des systèmes de laboratoire standard et de surveillance des maladies ainsi qu’à promouvoir un modèle intégré de prestation de services de diagnostic dans les zones frontalières », écrit la Banque Mondiale.
pmepmimagazine avec oeildafrique