Le gouvernement vient d’évacuer les craintes et les inquiétudes de la confédération patronale gabonaise au sujet des effets pervers que la mesure portant introduction des taxes dans les transactions électroniques allait occasionner sur la trésorerie des entreprises.
Le ministre de l’Economie, Jean-Marie Ogandaga indique donc, que bien que l’objectif du gouvernement vise l’élargissement de l’assiette fiscale, cela ne va plus concerner les transactions électroniques cette année.
«Il n’y aura pas de taxe sur les transactions électroniques dans la loi de finances 2019 (…)», rassure le ministre dans les colonnes du quotidien pro gouvernemental l’Union.
Ce revirement de situation relève de la volonté du gouvernement d’atomiser le poids de cette taxe qui, si elle venait à entrer en application immédiatement, mettrait en difficulté certains opérateurs.
«Le gouvernement n’a aucun intérêt à asphyxier les entreprises ; mais il y a effectivement lieu d’approfondir la réflexion pour parvenir à un équilibre sur la fiscalité afin d’éviter qu’elle ne soit supportée par un nombre trop réduit d’opérateurs économiques.», souligne-t-il.
En plus des transactions électroniques qui voient ainsi l’annulation de leur entrée en vigueur dans la loi de finances 2019, le gouvernement a également battu en retraite s’agissant de la taxe sur le prix de l’électricité qui devait permettre de financer le ramassage des ordures ménagères dans la capitale gabonaise.
Avec lenouveaugabon