Après avoir passé Noël à Washington, «shutdown» oblige, Donald et Melania Trump se sont envolés vers l’Irak pour une visite surprise aux troupes américaines qui y sont déployées.
Près de deux ans après son arrivée à la Maison-Blanche, premier déplacement en Irak pour Donald Trump. Le président américain et son épouse Melania Trump se sont rendus mercredi sur la base aérienne Al-Asad, une visite aux troupes américaines qui sont déployées depuis 2003 dans le pays. Le déplacement s’est effectué dans le secret pour des raisons de sécurité et le programme de visite sur des terrains actifs a été annulé. «C’est assez triste quand vous dépensez 7 milliards de dollars au Moyen-Orient et qu’y aller doit être dans le plus grand secret, avec des avions partout et les meilleurs dispositifs du monde, pour pouvoir être en sécurité», a déploré Donald Trump, qui perçoit l’envoi de troupes américaines à l’étranger uniquement dans un spectre économique.
Donald Trump a profité de ce déplacement pour défendre, une nouvelle fois, sa décision de retirer les soldats américains de Syrie, estimant avoir vaincu le groupe terroriste Etat islamique. «J’avais dit clairement depuis le début que notre mission en Syrie était de dégager l’EI de ses fiefs militaires», a-t-il assuré. «Nous ne sommes plus des pigeons, les amis! Nous sommes à nouveau respectés en tant que nation», a ajouté le président américain.
Face aux soldats, qui ont posé pour des selfies avec le milliardaire et la First Lady, Donald Trump s’est vanté de leur avoir accordé une augmentation de 10%, «la première en dix ans», qui n’est en réalité que de… 2,6%, pas très loin des 2,4% de l’an dernier -et des dix années précédentes où ils ont également bénéficié d’une augmentation, rappelle le Huffington Post.