Je n’ai pas de tendresse particulière pour ce gouvernement qui a manœuvré comme des cloches, mais ils ne sont pas responsables de tout ni des 40 années de gabegie précédentes.
Néanmoins, aujourd’hui, le gouvernement est dans le piège économique de l’ISF.
« «Ce n’est pas un cadeau aux riches, c’est permettre à nos entreprises de bénéficier de capitaux français» : Benjamin Griveaux a déclaré que l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) pourrait être supprimé s’il était prouvé après évaluation qu’il ne fonctionnait pas.
Le porte-parole du gouvernement français, Benjamin Griveaux, a annoncé à l’antenne de RTL que l’IFI, qui a remplacé le controversé impôt de solidarité sur la fortune (ISF), pourrait faire l’objet d’une évaluation à l’automne 2019. »
Le sujet est toujours le même et c’est une question de cadre technique.
Soit l’ISF est techniquement faisable, si nous évoluons dans un cadre national, soit il est contre-productif dans un cadre européen ouvert à tout vent. C’est d’ailleurs pour cette raison que l’ISF a été transformé en IFI sur la fortune immobilière non délocalisable.
Il n’est pas simple sur cet épineux sujet d’avoir un débat apaisé, surtout que l’on confond petite bourgeoisie avec très gros riches… Le problème évidemment n’étant pas les « petits » riches ayant 1 ou 2 millions d’euros, mais les milliardaires qui planquent les bénéfices aux Caïmans sans payer d’impôts en France et en faisant de l’optimisation fiscale pour se faire imposer en Irlande le plus « légalement » du monde.
Avec sputnik