C’est un fait, Apple a été plus impacté que Microsoft ces dernières semaines dans un climat de méfiance des investisseurs vis-à-vis des grandes valeurs de la tech. Résultat, la firme de Satya Nadella est en embuscade pour s’imposer comme la première capitalisation boursière au monde.
Ainsi, Microsoft “pesait” hier 813 milliards de dollars, quand Apple valait 812 milliards. Dans un climat d’incertitude des marchés vis-à-vis des grandes valeurs de la sphère high-tech, Apple a été plus impacté que Microsoft ces dernières semaines, ce qui explique cette situation. Les choses ont toutefois vite repris leur cours (si l’on ose dire…), Apple (829 milliards de dollars) étant finalement repassé devant Microsoft (817 milliards) en fin de journée. Quoi qu’il en soit un petit événement, car il faut remonter huit ans en arrière pour voir Microsoft valoir davantage qu’Apple sur les marchés financiers.
Bien sûr, ces valeurs ne sont pas le reflet exact de la manière dont se comportent ces deux entreprises sur leurs marchés respectifs, la Bourse intégrant un important facteur de spéculation. Mais cette tendance n’est pas totalement détachée de la réalité. Ces derniers temps, Apple — que beaucoup disent en panne d’innovation — peine à combler les attentes des analystes et maintient son rythme de croissance non pas en vendant davantage de produits, mais surtout en les vendant plus chers.
À l’inverse, Microsoft a su se relancer sur un marché hardware qu’il donnait l’impression d’avoir abandonné il y a quelques années, faisant de son écosystème Windows 10 une réussite commerciale, réussissant à transformer le modèle économique de beaucoup de ses solutions logicielles en profitant de l’avènement du cloud, et imposant ses solutions sur le marché professionnel. Cette stratégie orientée vers l’infonuagique, voulue et assumée par Satya Nadella, porte donc ses fruits.
Plus tôt cette année, Apple et Amazon ont coup sur coup passé la barre symbolique des 1 000 milliards de capitalisation boursière. Un cap que Microsoft n’a pour sa part encore jamais franchi.
Avec .lesnumeriques