Au fur et à mesure que la présidentielle de 2020 pointe son nez, sa parole devient rare et ses sorties minutées. De plus en pus discret, loin du bord de la lagune Ebrié, Guillaume Soro a passé le mois de septembre à des milliers de kilomètres d’Abidjan, entre Paris, Londres, Genève et Bruxelles, le président de l’Assemblée est resté loin de la campagne des élections locales. Le site d’information de l’hebdomadaire panafricain rapporte par ailleurs qu’il a également revu la composition de sa garde rapprochée.
« Il évite désormais de dîner à l’extérieur de chez lui, redoutant des tentatives d’empoisonnement », relève la même source qui ajoute que « son entourage affirme en effet qu’il y a six mois un soldat avait été missionné pour infiltrer son dispositif et l’éliminer ».
Même si M Soro affirme qu’il va réfléchir à une possible candidature à la présidentielle de 2020, ses soutiens se font entendre. La quasi totalité des partisans de l’ex-Premier ministre de Laurent Gbagbo et d’Alassane Ouattara l’encouragent à franchir le cap.
De même l’ex-porte-parole des forces nouvelles, Félicien Sekongo, leader du Mouvement pour la promotion des valeurs nouvelles en Côte d’Ivoire, n’a pas d’autre avis sur la pertinence d’une candidature Soro pour 2020.
« Guillaume Soro se présente à nos yeux comme étant un de ces leaders capables de rassembler la Côte d’Ivoire. Pour nous, Guillaume Soro n’a même pas le choix. Il faut qu’il se porte candidat pour nous satisfaire, pour satisfaire le désir du peuple de Côte d’Ivoire », clame Félicien Sekongo, l’ex-porte-parole des forces nouvelles et leader du Mouvement pour la promotion des valeurs nouvelles en Côte d’Ivoire.
Pressenti comme le probable successeur de Ouattara, Guillaume Soro constituerait-il une réelle menace pour le parti au pouvoir? Un parti avec lequel il est en désaccord depuis bien des mois? Pour l’heure, il soigne ses relations avec le PDCI et réactive discrètement ses réseaux pour…2020 probablement.
Avec africa top success