Une évaluation indépendante a montré que l’appui du Fonds International de Développement Agricole (FIDA) au Burkina Faso a favorisé une hausse de la productivité agricole et l’amélioration des revenus des ménages. C’est ce qui ressort des conclusions de l’atelier d’évaluation de la stratégie et du programme pays Burkina Faso 2007-2017 du FIDA, rendu public lors de la clôture du dit atelier le vendredi 23 novembre 2018 à l’Hôtel Sopatel Silmande.
Selon les résultats d’une évaluation indépendante présentés le vendredi 23 novembre 2018 à la presse, les projets de développement financés par le Fonds International de Développement Agricole (FIDA) ont contribué à accroître la productivité agricole et la sécurité alimentaire au Burkina Faso.
Menée par le Bureau indépendant d’évaluation (IOE) du FIDA, l’évaluation a porté sur les résultats et les performances du programme financé par le fonds dans le pays. Première du genre, cette évaluation concernait la période 2007- 2017 et comprenait six projets achevés, dont l’un est en cours et couvrait 11 des 13 régions du pays.
Depuis 1981, le FIDA est l’un des principaux partenaires de financement des activités de développement rural au Burkina Faso, où il a apporté 276 ,7 millions de dollars US sur un total de cofinancement de 548,4 millions de dollars US pour les projets visés. « Le bilan positif dressé au terme de l’évaluation indépendante des résultats et de la performance des projets et programmes appuyés par le FIDA au Burkina Faso est très encourageant » a déclaré le Directeur régional de la division Afrique de l’Ouest et du Centre du FIDA, Lisandro Martin. « Dans un pays où le secteur agricole emploi 80% de la population et représente jusqu’à 30% du PIB, il est essentiel d’ouvrir des perspectives attirantes dans ce secteur » a-t-il souligné avant d’ajouter que le FIDA est déterminé à accompagner le Burkina Faso dans son processus de transformation des zones rurales.
L’évaluation a montré que les projets appuyés par le FIDA avaient favorisé la productivité agricole et la sécurité alimentaire et l’ amélioration des pratiques agricoles relatives aux cultures vivrières telles que le maïs, le mil et le sorgho et aux produits commerciaux (sésame, miel , le lait et Karité ).Par exemple , grâce au système de récépissé d’entrepôt , outil de gestion du risque permettant de réduire les pertes après récolte et de lutte contre les ravageurs et les maladies , les petits exploitants ont pu accéder à des récoltes de bonne qualité . En plus de cela, le FIDA a également contribué à diversifier et à accroître les revenus des ruraux en encourageant les microentreprises et les activités lucratives avec la création de 5277 emplois.
L’évaluation fait état de réussites ainsi que des points qui doivent encore être améliorés. Parmi les recommandations, il a été préconisé de favoriser la durabilité des interventions en mettant en place un système efficace de suivi et d’évaluation afin d’intensifier les actions en coopération avec les partenaires. Ce, pour gérer la production de cultures et les autres ressources naturelles afin de réduire la vulnérabilité des communautés rurales face aux effets du changements climatiques.
Avec ecodufaso