Le chef du gouvernement Komi Sélom Klasso se dit déterminé à garantir le bon déroulement du scrutin législatif et à poursuivre l’application de sa feuille de route.
Komi Sélom Klassou : Nous avons connu une situation difficile pendant plusieurs mois, mais les choses sont aujourd’hui revenues à la normale. L’opposition a estimé nécessaires certaines réformes, mais le gouvernement veut également réformer la Constitution. En 2014, les discussions ont porté sur l’article 60 – sur le mode de scrutin – et sur l’article 59 – qui concerne la limitation du nombre de mandats. Le parti Unir [Union pour la république], du président Faure Gnassingbé, s’est alors montré favorable à cette dernière mesure. Mais nous étions opposés à toute notion de rétroactivité, contrairement à l’opposition, car nous voulions que le pays reste stable. Évitons les lois qui se dressent contre des personnes. Élaborons des lois impersonnelles.