Le segment de l’assurance agricole s’apprête-t-il à connaître une révolution en Angola? C’est ce que pourraient laisser penser les déclarations des pouvoirs publics et des acteurs du secteur privé.
Ainsi, Aguinaldo Jaime (photo), qui préside l’agence angolaise pour la supervision et la régulation des assurances (Arseg), a annoncé que le pays disposera de ce type d’assurance avant la fin de cette année.
Le dirigeant a souligné que si cette assurance agricole protègera les producteurs en couvrant les risques liés à leur activité, sa mise en œuvre devra impliquer plusieurs parties, notamment l’Arseg, les ministères de l’économie et de l’agriculture, les agriculteurs et les réassureurs. L’implication des pouvoirs publics, dit-il, permettra aux assureurs de ne pas assumer à eux seuls tous les risques car ils devraient les intégrer aux polices qui seraient alors trop chères pour les producteurs.
« Il doit y avoir une division de l’effort à fournir entre l’Etat et les compagnies agricoles afin que les assureurs n’aient pas à être les seuls à assumer les risques. S’ils avaient à le faire, ils traduiraient cet effort dans les polices dont le prix serait impossible à payer pour les producteurs », explique t-il.
La secrétaire d’Etat Aia-Eza da Silva a salué la résolution de l’Arseg et estimé pour sa part que « le défi actuel pour le secteur des assurances n’est pas une croissance quantitative mais une progression qualitative qui doit se traduire par une extension des gammes de produits offertes ».
avec agenceecofin