En marge de la deuxième édition de la Semaine mondiale de l’entrepreneuriat (SME) au Tchad, le Festival de l’agro-business a été lancé ce jour 14 novembre au Palais du 15 Janvier à N’Djamena. La cérémonie a été présidée par Mme Beassemda Lydie, ministre de la Production, de l’Irrigation et des Equipements agricoles.
Ouverte en date du 12 novembre, la Semaine Mondiale de l’Entrepreneuriat (SME) dans la planification de ses différentes activités a retenu le festival agro-business. Ce festival se déroule du 14 au 16 novembre et finira par la présentation des projets de différents agro-entrepreneurs. Les meilleurs projets seront récompensés a la fin de la SME.
Le thème de cette édition est « le développement de l’agro-industrie pour la transformation socio-économique du Tchad ». Le Festival Agro-business est un cadre de réflexion à 360° sur le secteur agricole mais aussi une plateforme d’échange d’expériences des entrepreneurs afin de parvenir à un environnement entrepreneuriale saint. Ce cadre permettra aussi aux entrepreneurs de porter haut leur voix et de tous ensemble relever les défis qui mouvementent le climat entrepreneurial tchadien.
Pour la ministre en charge des équipements agricoles, Mme Lydie Beassemda, l’agriculture doit être au centre des activités de la jeunesse. Avant de marquer que la fonction publique ne peut pas embaucher tous les jeunes au Tchad, elle ajoute que l’agriculture entre dans la droite ligne de la politique du gouvernement.
De son coté, le capitaine de tract, Koumakong Dorsouma, précise que les défis de l’agro-business sont énormes. En plus de nourrir la population tchadienne à travers la production, la transformation et l’exportation, le domaine agricole impose de préserver la nature afin de la laisser saine aux futures générations. Pour lui, la question de l’environnement n’est pas un bien mais un service que l’on doit utiliser pour les générations futures.
Pour le coordonnateur du SME, Routouang Mohamed Ndonga Christain, le festival agro-business est un événement far de la SME et aussi un secteur de l’avenir. « Le secteur de l’agro-business n’est pas un secteur dans lequel nous devons investir mais un secteur où nous devons grandir », conclut-il.