L’ambassade des États-Unis au Cameroun a émis une «alerte» faisant état d’une menace de suspension, par les compagnies aériennes à compter du 15 novembre 2018, de l’aéroport international Nsimalen situé dans la capitale du pays, Yaoundé.
Dans ce document dont APA a obtenu copie, la représentation diplomatique explique le courroux des transporteurs par «l’absence d’un accord sur les procédures de contrôle de sécurité avec les autorités de l’aviation civile du Cameroun».
Aucun transporteur américain ne desservant Yaoundé-Nsimalen, l’ambassade demande à ses concitoyens, qui seraient en séjour au Cameroun, d’avoir des documents de voyage à jour et facilement accessibles, de se doter d’un plan pour voyager à partir de Douala, la métropole économique, s’ils doivent entreprendre un voyage international.
Il leur est également suggéré de surveiller les contenus des médias locaux pour les mises à jour, en cas de mise en pratique des menaces de boycott par les compagnies internationales, et d’organiser des plans de voyage afin d’atténuer le risque de perturbation potentielle.
Classé 2ème place aéroportuaire du pays compte tenu du nombre de passagers et du fret traités, Nsimalen est, selon la société de gestion Aéroports du Cameroun (ADC), doté de matériels d’assistance de nouvelle génération qui offrent la possibilité de traitement de fret selon les normes internationales en la matière indique encore APA.
Selon la même source, l’ensemble des acquisitions le positionne «au niveau des aéroports les mieux équipés en matériel d’assistance dans la sous-région Afrique centrale».
Vendredi dernier, note-t-on, l’équipe managériale d’ADC tenait une séance de travail avec le comité de sécurité des aéroports, en vue de procéder à la restitution de l’exercice partiel du plan d’urgence, réalisé le 06 juin 2018 à l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen, et de faire le point de l’évaluation du processus de certification en cours dans les aéroports internationaux du pays.
Par ces mesures, ADC se disait «résolument engagé dans le processus de certification, qui reste une priorité».
Avec cameroun24