Après avoir révisé le code des hydrocarbures afin de « l’adapter pour tenir compte des fluctuations des prix du pétrole », le gouvernement a lancé ce mercredi 7 novembre dernier, un appel d’offre international concernant 34 blocs pétroliers et gaziers. Annoncé par le site spécialisé oilprice.com, cette décision du gouvernement intervient une dizaine de jours après l’annonce de la société Spectrum qui travaille avec le gouvernement sur cet appel d’offre.
Après avoir planché sur le nouveau code des hydrocarbures qui devrait être « adapté pour tenir compte des fluctuations des prix du pétrole, et donner de la flexibilité aux différentes zones et tailles de champs », le gouvernement a entamé la deuxième étape de son plan de restructuration de cette filière. Ainsi, Il souhaite attirer « davantage les compagnies pétrolières internationales ».
En effet, après cette étape cruciale qui devrait permettre de capter plus de revenus issus de cette filière, le gouvernement a officiellement lancé son nouveau cycle d’octroi de licences pétrolières avec 34 blocs de pétrole et de gaz. Cette opération réalisée avec le concours de Spectrum, un fournisseur de services sismiques, devrait permettre au gouvernement gabonais d’attirer de nouveaux partenaires.
Par ailleurs, cette opération devrait être facilitée par la réduction de l’impôt sur les sociétés énergétiques de 35%, ainsi que la nouvelle législation qui prévoit un taux minimum de redevance de 7 % pour le pétrole offshore conventionnel et de 4 % pour le gaz annonce Bernardin Assoumou, le directeur général des hydrocarbures.
Désireuse de doper sa production pétrolière à travers ces ajustements stratégiques, le gouvernement gabonais entend bien profiter de la hausse des prix du baril de ces derniers mois. Pour rappel, le Gabon, pays membre de l’organisation des Pays exportateurs de Pétrole (Opep), produit actuellement 187000 barils de brut par jour.
Avec gabonmediatime