La publication du salaire d’un chef d’Etat africain est plutôt exceptionnelle. Jacob Zuma, le président sud-africain, gagne 18 900 euros net.
Jacob Zuma, le président de l’Afrique du Sud, a bénéficié en septembre 2012, d’une augmentation de 5%, faisant passer son salaire mensuel à 18 900 euros net. Il gagne presque autant que l’ancien président français Nicolas Sarkozy, qui était payé 19 500 euros, mais plus que le premier ministre britannique, qui empoche 13 850 euros.
Jacob Zuma gagne aussi plus que la chancelière allemande, Angela Merkel, 15 830 euros mensuel, mais beaucoup moins que le président des Etats-Unis, Barack Obama, payé 23 000 euros. En soi, la publication du salaire présidentiel représente un bon signe pour la démocratie sud-africaine.
Il en va de même au Kenya, où le président gagne 2,5 millions de shillings, soit 19 650 euros ou encore à l’île Maurice, où le premier ministre touche plus modestement 2 970 euros. Au Liberia, Ellen Johnson-Sirleaf touche 5 550 euros.
Au classement mondial des hommes politiques par salaire, le Kenya et l’Afrique du Sud se distinguent pour leurs salaires présidentiels élevés, par rapport au Produit national brut moyen par habitant (PNB). Mais si ces salaires se remarquent autant, c’est d’abord et avant tout parce qu’ils sont publiés.
On ne sait par contre le salaire de Joseph Kabila en République démocratique du Congo ou d’Idriss Déby au Tchad, ni de leur écart par rapport au revenu par tête des congolais et des tchadiens. En Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo gagnait 14 640 euros lors de ses dernières années à la présidence. Feu Omar Bongo, le président du Gabon, en gagnait 300 euros de moins. On ignore le salaire de l’actuel président Alasanne Ouattara.
Pmepmimagazine avec linfo