Analyse globale du marché politique gabonais via les forces en présence pour une succession troublante du pouvoir.
Quoi que l’on puisse dire ou cacher, le fils d’Omar Bongo n’est plus apte à diriger le Gabon. L’annonce de la vacance de pouvoir est très proche car, Ryad ne cachera pas la vérité pour longtemps. Pendant qu’Ali Bongo agonise dans son COMA DIABÉTIQUE, ces anciens collaborateurs réfléchissent à la prise de pouvoir.
Qui pour succéder au fils d’Omar Bongo ?
Durant son règne, Ali Bongo n’a pas construit un héritier au trône contrairement à son père qui avait des roitelets par province. Ali Bongo à plutôt affaibli les cercles de pouvoir susceptibles de lui faire de l’ombre. Malgré ça, certains cercles se sont formés pour servir le régime cinquantenaire.
Nous allons ici scruter ces cercles pour ressortir les potentiels candidats du pouvoir et enfin voir qui fera le poids à la présidentielle de mars 2019 dans l’opposition.
Pendant le règne d’Ali des cercles se sont construits au gré des intérêts dans le PDG parmi ces groupes il y a :
Le MOGABO
Les APR
AJEV,
LES SOLDATS TÊTUS,
LA MAJORITÉ SILENCIEUSE.
Ces différents groupes constituent ce que l’opinion appelle, les Émergents. Dans le premier groupe dit Mogabo, on retrouve les neopedegites amis du président. Composé du cercle fermé du pouvoir trois visages occupent la scene a savoir: Ali Akbar Onanga , Pacome Moubele et Alain Claude Bilie Bi Nze. Si les deux sudistes peuvent s’accorder sur l’un de l’autre en revanche le fils de Makokou lorgne de très prêt ce fauteuil. Au regard de la notoriété de ces trois , il est clair que le candidat du mogabo sera Alain Claude Bilie Bi Nze. Il est combatif pour avoir mener les batailles au côté d’Ali Bongo. L’homme le plus détesté du régime compte sur son ethnie Fang qui depuis la mort d’André Mba Obame manque de vrai leader. ACBBN a réussi a reconquérir les coeurs des Fang du G9 en valorisant l’oeuvre de Pierre Claver Zeng er surtout grâce à sa fête Gabon 9 provinces.
A côté du Mogabo se trouve la branche APR. Groupe composé des pedegistes ayant travaillés avec Omar Bongo. Dans ce cercle il y a Mapangou, Izoze Ngondet, Charles Mve Ellah, Nelson Mensone etc.. Ces héritiers nostalgiques de la politique d’Omar caressent aussi le rêve de passer aux affaires. Mais contrairement au Mogabo ou y a des loups, les APR ont un seul chef c’est Mapangou. L’homme qui connaît les réseaux d’Ali Bongo depuis là Defense lorgne le fauteuil. Il jouit du soutien des membres de son équipe. Tous sont membres du comité permanent PDG et savent que si vote interne il y a, APR remporte haut les mains. Il est issu d’une province qui manque aussi de vrai fils. Ce maître bwiti rêve bien régner un jour au bord de mer.
L’AJEV dernier bébé d’Ali Bongo après les accrobrssi boys est composé des jeunes sans expérience. Ils disposent des moyens mais sans aucun poids politique sur le terrain. Certes certains diront qu’ il dispose de appareils politiques RV et SDG des partis qui comptent des députés à l’assemblée nationale. A regarder de prêt ce succès tiendrai sur les moyens déployés lors de la campagne au fond il ne vaut rien sans la présence d’Ali Bongo. Mais AJEV jouera un rôle primordial dans les jours avenir. Laccruch Allianga ne fera pas le poids faute de ses origines française. Il a trop égaré les anciens qui aujourd’hui veulent liquider le Blanc comme tous l’appelle en code. AJEV ne peut pas avoir un candidat mais soutiendra un candidat du pouvoir.
Les Soldats têtus, un groupe composé d’une bande de non diplômés mais qui ont démontré leur contrôle des quartiers sous intégrés. La figure de proue est une femme Carine Arisani actuel DG d’agatour. Cette ressortissante du haut Ogooué ne recule devant rien. Elle compte sur son mari Fang et ses frères illettrés prêts à tout pour défendre leur paim. Les Soldats têtus ne peuvent pas présenter un Candidat mais ils sont plus violents qu’Ajev sur le terrain. Il joueront un rôle dans la propagande politique avenir. Ils sont prêts à tout pour avoir gain de cause. Mais les divisions intestines fragilisent vite ce groupe de grève de la faim comme les designe les ajeviens.
La Majorité silencieuse c’est la branche la plus violente du PDG, elle est composée de l’élite mystico-politique du haut Ogooué et Ogooué Lolo. Les fils et filles du G2 et G7 qui conserve le temple et veille aux grains.
Ils sont tous managé par la mère des lois Marie Madeleine, parmi eux on retrouve: idriss Ngari, Oyiba, Andjembe, Boukoubi,Mazima, Pascaline Bongo, Frédéric Bongo, Ounaida Bongo,Ossibadjio,Marcel Abeke, Patrice Otha et Toungui etc. Ces héritiers naturels du trône prônent la conservation du pouvoir. Mais trop nombreux il ressort trois noms pour la succession. Le plus en vue est Oyiba ce fils du G2 est très charismatique et jouis d’un soutien de tous les anciens barons du PDG. Il constitue un rempart pour certains, sa relation très privilégié avec la Marie Madeleine Mborantsou lui donne accès à un puissant réseau de pouvoir. La majorité silencieuse contrôle le PDG et le Djobi.
Il faut retenir que le scénario de 2009 va se reproduire. Car le PDG ne peut investir qu’un seul candidat donc le reste se présenteront en indépendant. La scène politique promet des étincelles et empoignades entre les Émergents.
Pendant ce temps que fait l’opposition?
L’opposition gabonaise est très divisée avec les sous groupes parmi eux:
– Les pro-ping.
– Les pro-dialogue,
– La P41,
– La diaspora
– La société civile politique.
Ces groupes ne convergent pas Car trop de tension faute des intérêts égoïstes. Certains travaillent avec le pouvoir tel que Maganga Moussavous et compagnie. Leurs intérêts individuels priment sur tout. Il se présenteront tous pour empiéter le pas du candidat sérieux. Il ne faut pas compter sur eux, se sont des commerçants politiques. Bruno Ben Moubamba comme ces pairs fera chemin seul.
Par contre on retrouve les pro-ping dont Jean Ping est le chef de file. Ce groupe est très fragilisé car Ping ne jouis plus d’une légitimité du fait de son attitude après les présidentielles de 2016. On lui rapproche un manque de courage face à Ali Bongo. Certains regrette leur soutien à ce monsieur qui se drape dans un mutisme complice avec le pouvoir. A l’allure ou vont les choses, Jean Ping aura du mal à reconstruire une coalition autour de lui. 2016 est encore dans la mémoire des gabonais et une bonne majorité pense que Jean Ping manque de gouilles. Mais peu importe il sera candidat tout de même mais gardons bien les yeux ouverts sur Bertrand Zibi et Richard Moulomba de l’ARNA.
La P41 c’est n’ensemble des partis ayant pris part aux élections organiser par Ali Bongo. Ces partis qui comptent des élus ont pour patron désormais Guy Nzouba Ndama. Mais il y aussi l’union nationale, RHM, de Barro Chambrier dont la défaite aux lesgistives à trop affaiblie. Certains partis ont des leaders forts et grande gueule. Dans la P41 on retrouve un certain Henri Mbira Nze USP et le Ministre Mbadinga qui sont aussi a surveiller de prêt car ils peuvent se désolidariser pour faire chemin seul. Mais Guy Nzouba Ndama reste le candidat du groupe pour le moment.
La diaspora, la mamoute de l’opposition. Un vrai four tous, car elle est constitué des personnes inconnues sans une maîtrise politique. Elle est sclérosée et sert des intérêts multiples. La guerre du leadership fragilise au quotidien celle-ci.
Aucune figure ne se dégage pour une lutte de pouvoir. En France comme aux USA on retrouve que les activistes politiques. Aucun acteur politique digne de ce nom. Mais il faut relativiser sur deux visages en Europe à savoir Séraphin Moudounga et Maître Merre, ces deux anciens ministres constituent un atout pour la diaspora. Mais la corruption va fragiliser leur stratégie.
Il ne sera étonnant de voir naître une coalition des membres de la société civile autour d’un candidat. Marc Ona, Mouissy, Jean Delors Biyogo, Mpaga aspire à une aventure politique en 2019. Certains pasteur aussi vont s’ajouter à la diversion politique.
Il faut dire que le marché politique gabonais paie qu’on soit gagnant ou perdant. Le traitement accordé aux anciens candidats au présidentielle de 2016 a révélé qu’être candidat donne accès à certains avantages liés à la corruption. Ceux qui ont reconnu Ali Bongo comme président sont sortis les poches pleines.Bruno Ben Moubamba, Gérard Ella Nguema , Milama, Ndong Sima et autres savent de quoi on parle ici.
En conclusion, la santé du président Ali Bongo ouvre un boulevard de lutte pour le trône de fer. La seule chose qu’il faut retenir c’est qu’un Bongo ne sera plus au pouvoir. Le régime est fragilisé dont il faut essouffler un air frais. Les Bongo font passer la main à un fidèle et loyal à leur guise. Trop d’intérêt et enjeux de pouvoir montrent que le prochain président serait un pedegistes.
De tous ces noms qui sera président selon vous?
Avec l’oeildugabon