Des ingénieurs brevets prennent part depuis ce 7 novembre 2018 à des Atelier de formation en matière de rédaction des demandes des brevets à Yaoundé; des travaux qui prendront fin le 9 novembre.
Durant trois jours, les protecteurs d’inventions sont édifiés sur des questions essentielles en ce qui concerne la brevetabilité.
Le système des brevets et la procédure de dépôt d’une demande de brevet au sein de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI) est l’un des axes majeurs des échanges ; mais la structure d’une demande de brevet par le menu, les types de revendications des brevets et la méthode de rédaction sont entre autres thématiques, celles au centre de cette entrevue dont l’un des animateur a été Yves NGOUBEYOU, Conseiller au Bureau de la coopération pour le développement avec l’Afrique.
Voilà qui confirme bien l’ambition commune de l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI), de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI), du Ministère des mines, de l’industrie et du développement technologique (MINMIDT) de la République du Cameroun et de l’Office des brevets du Japon (JPO) qui ont initié ce processus.
Il vise en clair à donner aux acteurs de la chaîne des brevets des outils nécessaires pour l’amélioration de la qualité et de la quantité des brevets. En présentant les avantages des brevets aux ingénieurs de brevets au Cameroun, il est évident que l’engagement des chercheurs et des centres de recherche quant à l’enregistrement des résultats de leurs travaux va connaitre plus ampleur.
Du point de vue de son contenu, cet atelier de formation serait sans aucun doute une aubaine pour les centres et instituts de recherche ; les universités et grandes écoles ; les chercheurs et innovateurs isolés ; les opérateurs économiques qui en sont justement la cible.
En décembre 2016, fort du constat établit par les Etats membre de l’OMPI sur la qualité des brevets délivrés par les offices de propriété, et le taux relativement faible d’enregistrement des brevets dans certains pays, l’une des recommandation au terme des travaux du groupe de travail chargé du suivi et évaluation du système des brevets était l’amélioration de qualité des brevets.
C’est dans la logique de cette exhortation que les acteurs du système des brevets au Cameroun sont formés à la rédaction des brevets afin que nos brevets soient de meilleurs qualité et ainsi encourager les chercheurs à breveter leur résultat tant la protection par brevet récompense non seulement la création d’une invention mais aussi la mise au point de cette invention, destinée à la rendre réalisable sur le plan technique et commercialisable.
Avec camerounweb