En plus de la crise anglophone qui s’enlise depuis deux ans dans les Régions du Sud-Ouest et Nord-Ouest, les Etats-Unis indiquent pour s’en inquiéter que les métropoles Douala et Yaoundé sont aussi sous la menace des querelles ethniques et religieuses.
Heather Nauert, porte-parole du département d’Etat américain, a publié une déclaration le 06 novembre 2018, pour tirer la sonnette d’alarme avant de lancer un appel à la réconciliation.
« Les États-Unis s’inquiètent de la montée de la violence au Cameroun.
Les États-Unis condamnent avec la plus grande fermeté l’enlèvement d’étudiants et de membres du personnel de l’école secondaire presbytérienne de Nkwen près de Bamenda, au Cameroun, le 05 novembre. Nous appelons au retour immédiat et en toute sécurité de ces étudiants et de leur personnel dans leur famille. Les États-Unis expriment leur grave préoccupation face à la crise anglophone naissante dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest du Cameroun.
Nous demandons qu’il soit immédiatement mis fin aux attaques aveugles dirigées contre les civils et aux incendies de maisons par les forces gouvernementales camerounaises, ainsi qu’aux attaques perpétrées par les séparatistes anglophones contre les forces de sécurité et les civils. L’intimidation systématique fondée sur l’appartenance ethnique et religieuse, notamment à Yaoundé et à Douala, doit cesser.
À la mémoire du missionnaire américain Charles Wesco et de tous ceux qui ont perdu la vie dans la crise anglophone, nous exhortons toutes les parties à mettre fin à la violence et à entamer un dialogue de réconciliation généralisé sans conditions préalables » a écrit Heather Nauert.
Avec actucameroun