Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a eu une séance de travail, hier en début de soirée, avec le commissaire européen à la coopération internationale et au développement, Neven Mimica. La coopération entre l’Union européenne et le Burkina Faso ainsi que la lutte contre le terrorisme ont été au centre des échanges.
Pour le commissaire européen à la coopération internationale et au développement, c’est la troisième fois qu’il rencontre le président Kaboré au cours de l’année 2018. Ce qui témoigne, selon lui, de la qualité des relations que le Burkina Faso entretient avec son institution. Cette rencontre de travail a consacré la signature de deux conventions de financement pour le soutien à l’industrie culturelle d’un montant de 10 millions d’euros et la politique du genre à hauteur de 5 millions d’euros. « Nous nous-sommes rencontrés pour signer deux projets complémentaires au titre de la coopération au développement et voir comment poser les bases d’une bonne gestion de ce grand paquet d’investissements. En effet, nous sommes à peu près à un milliard d’euros d’investissements prévus pour la période entre 2014-2020 dans tous les secteurs. Ces investissements sont sensés touchés les secteurs prioritaires économiques et de création d’emplois », a indiqué Neven Mimica.
Il a soutenu que les projets de coopération de l’Union européenne (UE) doivent servir à renforcer le Plan national de Développement économique et social (PNDES) et c’est au Burkina Faso de définir ses priorités. Il a souhaité que ce programme de soutien budgétaire soit utilisé à bon escient et investi dans des secteurs porteurs.
La lutte contre l’insécurité a été aussi au menu de cette séance de travail avec le soutien de l’UE au G5 Sahel. « Depuis la création de la force conjointe du G5 Sahel, l’Union européenne a toujours été le premier contributeur pour son opérationnalisation avec un engagement de 100 millions d’euros pour les équipements des troupes. Il y a des Etats membres de l’UE qui se sont engagés également à donner des contributions complémentaires », a affirmé le commissaire européen.
Selon lui, si la force conjointe peine à se concrétiser sur le terrain, c’est à cause des procédures de passation de marché qui sont souvent longues et ralentissent les décaissements. Il a rassuré que les choses avancent normalement et les 100 millions d’euros de l’UE seront débloqués dans des meilleurs délais au profit du G5 Sahel.
Direction de la communication de la présidence du Faso