Au soir du 06 Novembre, jour de la prestation de serment du président Paul Biya, les américains haussent le ton et exigent cette fois un dialogue inclusif entre camerounais sur la forme de l’état. Loin des exhortations comme d’habitude, les américains exigent et demandent que cessent les tueries et exactions contre les civils .Washington a directement accusé l’armée camerounaise d’incendier les domiciles.
Ce communiqué du département d’Etat américain intervient après les déclarations du président Biya sur l’usage de la force pour ramener la paix si les sécessionnistes refusaient de déposer les armes.
Ci-dessous le communiqué du département d’État
Les États-Unis condamnent avec la plus grande fermeté l’enlèvement des élèves et des membres du personnel de l’école secondaire presbytérienne de Nkwen près de Bamenda, au Cameroun, survenu ce 5 novembre.
Nous appelons au retour immédiat et en toute sécurité de ces élèves et du personnel dans leurs familles respectives. Les États-Unis expriment leur grave préoccupation face à la crise anglophone croissante dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest du Cameroun.
Nous demandons qu’il soit immédiatement mis fin aux attaques aveugles dirigées contre les civils et aux incendies de maisons perpétrés par les forces gouvernementales camerounaises, ainsi qu’aux attaques des séparatistes anglophones contre les forces de sécurité et les civils.
L’intimidation systématique fondée sur l’appartenance ethnique et religieuse, notamment à Yaoundé et à Douala, doit cesser.
En mémoire du missionnaire américain Charles Wesco et de tous ceux qui ont perdu la vie dans la crise anglophone, nous exhortons toutes les parties à mettre fin à la violence et à entamer un dialogue Inclusif de réconciliation, sans aucune condition préalable.
Source: camerounliberty.com