La région de l’Adamaoua de par sa proximité avec le Nigeria, continue de voir circuler sur le marché des emballages plastiques non-biodégradables pourtant interdits par le gouvernement. Importés par les trafiquants de moto, ces emballages continuent d’être utilisés.
Le gouvernement lutte depuis quelques années contre les emballages plastiques non-biodégradables. L’importation, la production et la commercialisation de ces emballages sont proscrites. Des faux contrôleurs de l’environnement arnaquent les commerçants du département de la Vina, dans la région de l’Adamaoua.
La délégation départementale de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement Durable de la Vina, après des plaintes des commerçants sur l’existence des « contrôleurs » de l’environnement dans la ville et qui leurs extorquent d’importantes sommes d’argent, dément l’envoi de ses agents sur le terrain.
‘’Nous sommes descendus dans les huit arrondissements pour saisir tous ces différents plastiques. C’est vrai que c’est un peu difficile pour les populations, mais il faut qu’elles s’arriment. Nous avons procédé au retrait des emballages interdits. Les quittances qui ne portent pas l’estampille du ministère des finances sont fausses’’, a confié Bouba Marius, délégué départemental MINEPDED Vina à nos confrères de la station régionale de la Crtv.
Les commerçants qui continuent d’importer ces plastiques incriminés s’exposent également aux sanctions prévues par la réglementation en vigueur. ‘’Après 2014, le ministre de l’environnement a sorti une lettre circulaire, des petites amendes allant de 4 000 à 25 000f pour des petites envergures. Par contre, il y a des amendes qui vont de 10.000.000 à 50.000.000f. Ces amendes sont mentionnées dans le code pénal. Les emballages plastiques non-biodégradables sont absents dans les grandes surfaces du département de la Vina’’, ajoute-t-il.
Les actions des services déconcentrés du MINEPDED ne semblent pas toujours porter des fruits. Les emballages prohibés continuent de circuler malgré les sanctions encourues par les commerçants qui en possèdent dans leurs magasins.
Avec Actucameroun