C’est dans une course médiatique en vue de légitimer la «forfaiture électorale» comme l’appelle si souvent le candidat Cabral Libii que les services de communication gouvernementaux auraient récemment recruté des «Faux observateurs de l’organisme Transparency Internation», afin de commenter favorablement la nature du système électoral camerounais et le déroulement du scrutin du 07 octobre dernier.
Assoiffé de vérité, le peuple attend toujours la clarification de cette affaire de «Faux observateurs», mais ce n’est pas tout.
Après un contentieux post électoral dans lequel l’ensemble de la machine électorale camerounais, tant du point de vue légale que administrative, a montré aux yeux du monde que tout était mis en place pour favoriser la conservation du pouvoir par le candidat du RDPC au pouvoir depuis 36 ans, il fallait s’y attendre.
En effet, depuis la proclamation des résultats officiels à l’issue duquel le président sortant, Paul Biya, aurait reçu la majorité de voix et cumulerait un pourcentatge aux urnes de 71,28% après le décomte des voix, résultat fortement contesté par l’opinion nationale et internationale, les services de communication du régime seraient ainsi entrain de procéder par un coup médiatique à faire digérer ce verdict dont plusieurs agents de la cociété civile qualifient simplement de fabrication informatique.
Dans sa page facebook officielle, hier 29 octobre, le «president Paul Biya» a publicé le post ci-dessous:
Le message a très vite fait le tour de la toile avant de tomber aux yeux de curieux qui signent et persistent que «la signature d’Emmanuel Macron n’est pas authentique» et donc ce message ausrait été sagement composé dans le simple but de convaincre d’avantage l’opinion publique et internationale.
Pour le moment, en dehors de ce messaage, l’Élysée n’aurait pas encore réagi officiellement à la réélection de Paul biya pour un nouveau mandat. Aussi, notre rédaction n’a pas encore pu valider l’authenticité de ce message, mais une petite recherche de la signature d’Emmanuel Macron sur google montre une image plus ferme que la signature présentée dans le document ci-dessous: