Macron assure à Biya le soutien de la France pour accompagner le Cameroun dans les initiatives et réformes qu’il souhaite entreprendre.
Alors que la prestation de serment de Paul Biya pour son prochain septennat doit intervenir au plus tard le 6 novembre 2018, au Cameroun et à l’étranger, la contestation ne faiblit pas après les résultats de la présidentielle qui le donne vainqueur.
Maurice Kamto, classé 2e, mais s’estimant victime d’un «hold-up électoral», a lancé vendredi 26 octobre un «mouvement de résistance». Des manifestations étouffées par la police à Douala et Yaoundé.
Ces manifestations s’inscrivent dans le cadre du programme de «résistance pacifique» lancé par Maurice Kamto. Le candidat malheureux à la présidentielle et ses partisans projetaient dès le vendredi 26 octobre 2018 une série de manifestations au Cameroun et à l’étranger. Un mouvement suivi à Londres, au Royaume-Uni par des Camerounais de la diaspora.
Les partisans et militants du MRC entendent continuer leurs actions jusqu’au jour choisi pour la prestation de serment de Paul Biya.
En fin de semaine dernière, le gouvernement de Yaoundé durcissait déjà le ton face à l’annonce de cette série de manifestations par la voix du ministre de l’Administration territoriale.
«L’administration a, jusqu’alors, fait preuve de retenue. Il est toutefois de mon devoir de prévenir que désormais nous n’allons tolérer aucun désordre. Toutes les tentatives de troubles à l’ordre public seront traitées avec la plus grande fermeté. À ma connaissance, la qualité d’ancien candidat à l’élection présidentielle ou membre d’un parti politique ne confère aucune immunité», a prévenu Atanga Nji, ministre de l’Administration territoriale.
Source: actucameroun.com