Le défenseur du PSG comparaissait ce lundi matin pour violences sur des policiers à la sortie d’une boite de nuit. Il a écopé de deux mois de prison ferme et de 2 100 euros de dommages et intérêts. Une peine qui pourrait être amménagée.
La sentence est tombée. Serge Aurier, jugé ce lundi pour violences volontaires envers des policiers, a été condamné à deux mois de prison ferme et 2 100 euros de dommages et intérêts. Une peine aménageable, qui devrait éviter au footballeur la case prison. Selon iTélé, le joueur devrait faire appel de cette condamnation.
Les faits reprochés à Serge Aurier remontent au 30 mai dernier. A la sortie d’une boite de nuit, le défenseur du PSG aurait insulté et donné un coup de coude au thorax d’un des fonctionnaires de police chargé d’effectuer un contrôle routier, qui aurait en retour porté la main au visage du footballeur. Le policier a bénéficié d’une journée d’incapacité totale de travail.
Aurier nie avoir donné des coups
Lors de son procès, Serge Aurier est resté sur la même ligne de défense, qu’il a adoptée depuis le printemps dernier, et nie avoir porté le coup.
La condamnation de l’arrière droit n’ayant pas été assortie d’un mandat de dépôt à l’audience, rien n’empêche sur le plan plan judiciaire le joueur de jouer son prochain match mercredi en Ligue des champions sur la pelouse du club bulgare de Ludogorets.
En février dernier, Serge Aurier avait déjà fait parler de lui en insultantLaurent Blanc, l’entraîneur du PSG à l’époque, sur l’application Periscope. Dans cette vidéo datant du 14 février, il traitait son entraîneur de “fiotte”. Il avait fini par reconnaître avoir “fait une grosse connerie” et avait été mis à pied par le PSG.
avec lexpress