La promotion et le développement de la culture de l’anacarde, communément appelée noix de cajou, pourraient conduire à la création de 150 000 emplois dans les trois régions septentrionales du Cameroun et à l’Est, parties du pays qui répondent le plus aux exigences climatiques auxquelles est assujettie la culture de ce produit, dont les opportunités sont encore totalement inexploitées sur le territoire camerounais.
Ces emplois, peut-on lire dans le document relatif à la stratégie nationale de développement de la chaîne de valeurs de la filière anacarde, qui vient d’être adopté dans la capitale camerounaise, avec l’appui technique du GIZ, l’organisme en charge de la coopération allemande, sont cependant conditionnés par la création de 150 000 hectares d’anacardiers sur la période 2019-2023.
L’atteinte de cet objectif est d’autant plus à la portée du Cameroun que l’Institut de recherches agricoles pour le développement (Irad) déploie actuellement un programme visant à produire 10 millions de plants d’anacardiers d’ici 2021. Cette quantité de plants, apprend-on officiellement, correspondant à la création d’environ 100 000 hectares de plantations dans le pays.
Avec agenceecofin