La Banque Africaine de Développement (BAD), annoncera très bientôt avoir conclu un accord de garantie partielle avec l’African Trade Insurance Agency (ATI), dans l’optique de partager le risque de défaillance de banques commerciales et d’autres institutions financières africaines auxquelles elle a accordé une trentaine de prêts.
L’opération porte sur un montant total de 500 millions $ dans son portefeuille de crédit. Cela devrait lui permettre, en terme de bilan, d’accroitre ses capacités d’intervention.
En effet, lorsqu’une banque accorde des prêts, elle doit utiliser une part de ses ressources pour sécuriser le risque de non-remboursement. En partageant le risque avec ATI, la BAD aura ainsi la possibilité de dégager de la ressource supplémentaire, pour les canaliser vers d’autres projets. L’African Trade Insurance, une institution multilatérale elle aussi, fonctionne un peu comme l’Agence Multilatérale de Garantie des Investissements (MIGA) de la Banque mondiale, même si son portefeuille ne pesait que 2,68 milliards $ à la fin 2017.
Avec cette initiative, la Banque Africaine de Développement entre dans la structuration financière de ses placements. Selon des sources concordantes, l’institution multilatérale africaine qui souhaite dynamiser les marchés financiers de la région, avait examiné aussi la possibilité de titriser ses engagements et les mettre en cession sur des marchés secondaires. Elle a opté pour le moment, pour une prise d’assurance partielle.
Avec agenceecofin