Les services techniques de la direction régionale de l’agriculture et des aménagements hydrauliques (DRAAH) du Centre-Est du Burkina Faso ont jugé rassurant l’état actuel du déroulement de la campagne agricole 2018-2019. La région a bénéficié d’une bonne pluviométrie et s’attend à une production d’environ 224 000 tonnes de céréales, 69 000 tonnes d’autres cultures vivrières et 125 000 tonnes de cultures de rente à la clôture de la campagne agricole dans le Centre-Est burkinabé.
La région du Centre-Est bukinabé prévoit une bonne campagne agricole 2018-2019. Le bilan positif a été dressé par le gouverneur de cette zone, Antoine Ouédraogo après une visite d’inspection de la région mi-septembre. La tournée de suivi de la campagne agricole 2017-2018 a permis d’effectuer un état des lieux des récoltes et de mieux répertorier les contraintes des producteurs. Un travail de terrain qui entre dans la politique des autorités de la région d’assurer un suivi de l’évolution de la campagne agricole dans leurs circonscriptions territoriales, conformément aux directives gouvernementales.
Venus s’enquérir de l’état des récoltés de la région, les responsables des localités ont aussi reçu les doléances des producteurs. Elles se résument à une absence de planification, d’organisation des acteurs du secteur dans l’acquisition d’intrants de qualité, mais aussi à des insuffisances des espaces de stockage, auxquelles s’ajoutent des attaques de la chenille légionnaire. En dépit des doléances soulevées, les DRAAH restent positifs.
Une bonne campagne agricole nationale
Le Burkina Faso s’attend à une production agricole de 5 800 000 tonnes de céréales, plus de 1 500 000 tonnes de cultures de rente et 979 900 tonnes d’autres cultures vivrières pour la campagne 2018-2019. L’information a été donnée lors de la traditionnelle conférence de presse du gouvernement, tenu le 20 juillet dernier à Ouagadougou par le ministre de l’Agriculture, celui de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur et ministre porte-parole du gouvernement Fulgance Dandjinou. Les responsables gouvernementaux ont pointé du doigt le déficit pluviométrique dans certains localités par rapport à la même en 2017, mais qui a épargné les régions du Sahel et du Centre Ouest où la pluviométrie a été excédentaire sur la même période, a indiqué le ministre Jacob Ouédraogo lors du point de presse du gouvernement.
Avec la tribune afrique