La campagne de la production de tomate bat son plein à l’Est du pays. Selon l’institut technique des cultures maraichères et industrielles (ITCMI), les superficies plantées cette année avoisinent les 23 000 ha pour une production attendue d’environ 14.000.000 de quintaux.
Les précipitations enregistrées au moi d’avril et mai ont retardé les plantations et par voie de conséquence, les récoltes qui n’ont commencé qu’au mois de juin.
Selon l’ITCMI , il n’a pas été enregistré cette année de grands afflux massifs comme à l’accoutumé, à la réception au niveau des usines de transformation de la tomate car une grande partie des productions est livrée au marché pour la vente au frais à cause du prix attractif de cette dernière qui est de 40 da le kilogramme, de variétés utilisées qui sont des variétés à double fin donc qui répondent à la consommation en frais également.
Pour rappel, pas mois de 12 millions de quintaux de ce produit agricole ont été réalisés en 2017 dont 80 % de la production est assurée par les wilaysa d’El Tarf, Annaba, Guelma et de Skikda.
Selon les responsables du ministère de l’agriculture, la superficie réservée à la culture de la tomate industrielle a connu une « évolution sensible », favorisée par le recours au système d’irrigation localisé (goutte à goutte) qui a permis l’économie de l’eau et a répondu aux préoccupations des producteurs.
Selon les données présentées au ministère, pas moins de 3200 hectares réservés à la tomate industrielle à El Tarf ont été irrigués cette année par le système goutte à goutte sur un total de 4170 ha, soit un taux de 77%, contre 2 600 ha en 2017 dont 1500 ha irrigués en goutte à goutte.
Tous ces efforts consentis en matière de développement de la filière tomate industrielle permettront de ne plus recourir à l’importation du triple concentré de tomate.
Avec algerie-eco