a compagnie aérienne du Kenya attend une approbation du TSA qui lui permettra d’entamer des vols entre sa base de Nairobi et New York JFK. Le premier vol est prévu pour le 28 octobre 2018.
La compagnie aérienne, détenue à 7,8% par le groupe Air France-KLM, qui a ouvert des réservations pour le vol direct à destination de JFK en janvier, affirmait en août que plus de 7 000 sièges avaient déjà été vendus. Tous les vols à destination de New York seront opérés avec les plus récents Boeing 787-8 Dreamliner pouvant accueillir 30 passagers en classe Affaires et 204 en Economie. Les départs sont programmés à 23h25 pour arriver le lendemain à 6h25, les vols retour quittant les Etats-Unis à 12h25 pour se poser le lendemain à 10h55 (durée de vol moyenne 14h30). Kenya Airways sera sans concurrence sur cette route, sa rivale régionale Ethiopian Airlines desservant de son côté Newark via Lomé.
L’aéroport de Nairobi, qui a reçu le statut de catégorie 1, est désormais en mesure d’exploiter des vols sans escale vers n’importe quel aéroport aux États-Unis. La remise à niveau dans cette catégorie est intervenue après la rencontre entre le président du Kenya, Uhuru Kenyatta, et le président Donald Trump aux États-Unis, où les deux pays avaient signé des accords portant sur plus de 227 millions de dollars d’investissements.
Kenya Airways a connu dernièrement une période positive en concluant un accord de partage de code avec Delta Air Lines pour des vols entre Nairobi, Amsterdam, Paris, Londres et Accra, ce qui facilite les connexions vers les États-Unis. Elle a d’ailleurs annoncé qu’elle était prête à embaucher plus de 100 pilotes par an. Kenya Airways a également connu une croissance significative de sa flotte, ce qui lui permettra d’opérer au moins 20 nouvelles routes au cours des cinq prochaines années. Le PDG de la compagnie aérienne, Sebastian Mikosz, a annoncé que les besoins en effectif s’élevaient à au moins 70 nouveaux co-pilotes et 50 nouveaux commandants de bord pour faire fonctionner les 40 avions de la flotte de Kenya Airways. Il révèle aussi qu’en 2019, «au moins trois nouvelles routes» seraient introduites dans le réseau de la compagnie aérienne, avec l’Europe, le Moyen-Orient et l’Asie possiblement. Et pour faire face à l’augmentation de la capacité sur ces nouvelles routes, la compagnie basée à Nairobi a accepté de reprendre cinq avions qui sont sous-loués à Turkish Airlines et à Oman Air.
Mise à jour: Kenya Airways a reçu le jeudi 13 Septembre l’autorisation « Dernier Point de Départ » (Last Point of Departure, LPD en anglais) qui atteste que des vols directs entre le Kenya et les Etats-Unis peuvent être opérés depuis l’aéroport International Jomo Kenyatta de Nairobi (JKIA).
Avec air-journal