Face à l’augmentation croissante de la demande nationale, le cimentier marocain, Cimaf, a annoncé au gouvernement des mesures permettant de remédier à la situation dans un délai de 12 mois, le 11 septembre 2018, au cabinet du ministre de l’Economie.
Ainsi, dans l’urgence, la multinationale panafricaine du ciment compte lancer le démarrage de la deuxième ligne de production de Cimgabon dans moins de deux mois, afin de pallier les pénuries qui guettent le secteur de la cimenterie dans le pays.
En sus de cette initiative, le train de mesures proposées au gouvernement par la filiale locale du groupe Addoha, concerne également l’opérationnalisation du plan d’investissement de la compagnie qui prévoit l’injection de plus de 10 millions d’euros dans la construction, en 12 mois, d’une ligne additionnelle de production de ciments à Cimaf Gabon.
Celle-ci permettra au géant chérifien de disposer d’une capacité supplémentaire de 350 000 tonnes par an ; ce qui fera, avec les 500 000 tonnes déjà disponibles, une production annuelle totale de 850 000 tonnes.
Il y a un an, le gouvernement avait suspendu les importations de ciment sur l’ensemble du territoire gabonais, suite à la découverte des fraudes opérées par certains opérateurs. Le marché ne parvient pas à s’équilibrer depuis lors.
Avec une demande nationale estimée à 650 000 tonnes, le Gabon peine avec le doublement de la demande, du fait du nombre de chantiers à approvisionner, à satisfaire les besoins de consommation en ciment de sa population.
Avec le nouveau gabon