Mamadou Koulibaly, fondateur du parti d’opposition Liberté pour la démocratie pour la république (Lider), et ancien président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, est candidat à la mairie d’Azaguié, ville située à 30 Km au nord d’Abidjan.
Dans un communiqué publié sur le site internet de son parti, Mamadou Koulibaly, qui a déjà affiché son intention d’être candidat à la présidentielle de 2020, appelle les électeurs d’Azaguié d’environ 30.000 âmes, à porter leur choix sur lui aux élections municipales du 13 octobre 2018. En présentant la ville, il dit ceci, « pour ceux qui y sont nés, c’est un village dans l’Agneby-Tiassa. Mais dans les faits, c’est une municipalité de 30.000 habitants, à 40 km de la capitale économique.
Elle est classée zone C du Grand Abidjan. Les populations qui y résident ne sont pas riches, les paysans y cultivent principalement de la banane, et aussi des fleurs et du manioc ». « La métropole, tentaculaire, se rapproche un peu plus d’elle chaque jour. Cette situation géographique lui offre des opportunités, mais représente aussi de sérieuses menaces: tout dépendra de la façon dont elle sera gérée », rappelle-t-il.
Koulibaly qui a été député (FPI) de Koumassi de 2000 à 2011, rappelle que « lors des municipales à venir, ce sont deux conceptions d’Azaguié qui vont s’affronter. Ceux qui la voient comme une occasion de « mangement » et de détournement, et ceux qui aiment Azaguié comme on aime une femme, pour lui offrir des choses, la chérir, la mettre à l’aise. Mamadou Koulibaly se classe résolument dans la seconde catégorie ».
Originaire du nord de la Côte d’Ivoire mais natif d’Azaguié, Mamadou Koulibaly devrait avoir parmi ses adversaires à ce scrutin, Alain Ekissi, unique député issu de son parti, à l’assemblée nationale. Mais le député d’Azaguié, par une sorte de retournement de veste, dont ont seuls le secret, certains politiciens ivoiriens, élu en 2016 sous la bannière de Lider, est cette fois candidat sous l’étiquette du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP d’Alassane Ouattara). Un autre candidat n’a pas dit son dernier mot, celui du PDCI : Joseph Kouassi N’Goran.
Avec APR