62% des sages-femmes au Cameroun exercent comme volontaires dans les différentes structures sanitaires du pays, selon la conclusion de deux études de restitution menées par le Programme d’appui à la santé de la reproduction (PASAR).
Avec l’appui de l’organisme allemand pour le développement GIZ, les deux études ont porté sur « l’intégration professionnelle des sages-femmes/maïeuticiens au Cameroun » et sur l’impact des sages-femmes/maïeuticiens (SFM) dans les centres de santé intégrés.
La situation des SFM, après leur formation, n’est pas très rassurante puisque 62% d’entre elles exercent sous le statut de volontaires ou de bénévoles.
Parmi ceux qui n’exercent pas comme SFM, 14 sur 39, soit 36% travaillent comme stagiaires ou volontaires non rémunérés dans le secteur de la santé ou dans d’autres corps de métiers.
Le reste navigue entre manque d’emploi qui représente 23%, emploi dans un autre métier (13%) et femme ou homme au foyer (10% et 5%) qui poursuivent leurs études.
Les SFM doivent relever de nombreux défis, notamment celui de l’absence de rémunération. « Sur 95 SFM, 51 (61%) perçoivent un salaire régulier ou d’autres formes de compensation », rapporte cette étude.
Avec kamerinfos