En prélude au 3ème sommet du Forum Chine-Afrique qui a ouvert ses portes à Beijing ce 3 septembre 2018, le président nigérian, Muhammadu Buhari, a pu échanger avec ses compatriotes de la diaspora en Chine. Évoquant la tenue de la présidentielle prochaine, le numéro 1 nigérian a promis un scrutin transparent, indiquant qu’il n’en a pas peur.
Muhammadu Buhari est prêt pour l’élection présidentielle qui se tient le 16 février prochain. Le président nigérian qui a rencontré ses compatriotes de la diaspora en Chine ce dimanche 3 septembre 2018, s’est montré intrépide face à la transparence du scrutin. « Je n’ai aucune crainte à propos d’élections libres et justes, car c’est grâce à cette transparence que j’ai été élu en 2015. Je sais ce que je veux faire, très peu de politiciens au Nigeria pourraient s’en vanter, j’ai postulé quatre fois à la magistrature suprême », a déclaré Buhari. Selon le numéro 1 nigérian, la transparence lors des élections est une vertu cardinale qu’il faut à tout prix protéger. « Je suis le fruit d’un processus électoral transparent », a-t-il lui-même rappelé.
Arrivé au pouvoir en 2015, l’ancien général d’armée membre du All Progressives Congress (APC), candidat à sa propre succession pour un second mandat, doit faire face à des oppositions au sein de son propre camp. Certains leaders ont dû même faire défection, ralliant d’autres partis ou créant d’autres regroupements. Au président Buhari, il est reproché beaucoup de choses, dont l’«ineptie» et l’«incompétence» de son administration. Dans ce contexte, le chef de l’Etat nigérian cherche du soutien. Il a également besoin de la diaspora. « Nous nous en sortons bien, mais nous avons besoin de votre compréhension et de votre soutien. Si j’ai besoin de votre contribution, c’est de vous inviter à conseiller à vos familles de voter pour notre parti », a déclaré Muhammadu Buhari face à ses compatriotes à Beijing.
Rappelons que le numéro 1 nigérian est en Chine pour prendre part au 3ème sommet du Forum Chine-Afrique qui a ouvert ses portes ce lundi 3 septembre 2018 dans la capitale chinoise.
Avec la tribune afrique