Les élections présidentielles maliennes se sont jouées en deux tours, le 29 juillet 2018 et le 12 août, avec, à l’arrivée, la victoire écrasante du président Ibrahima Boubacar Keita (IBK) au détriment de son challenger de toujours, Soumaila Cissé, chef de file de l’opposition.
Mais, alors que le contentieux électoral est en voie d’être vidé sous fond de vives contestations, voilà q’une nouvelle affaire, aux allures de fait divers, éclate. Des membres de la Mission des Observateurs Internationaux du Parlement de la Société Civile Africaine (MOIPSCA) sont littéralement séquestrés dans un hôtel à Bamako pour cause d’impayés et dépassement de charges de mission. Affaire embarrassante.
Accrédités par la Commission électorale indépendante (CENI) pour superviser le processus électoral, les observateurs disent n’avoir pas réussi à obtenir un interlocuteur à ce niveau. Sollicitée à leur tour, la la Primature n’a pas répondu. Les cinq représentants du Parlement de la Société Civile Africaine constitués de 4 nationalités (Burkina Faso,Togo, Bénin et Côte d’ivoire) ne savent plus à quel saint se vouer.
Jointe par Financial Afrik, Samira Yassni, présidente de la Commission des Femmes et Chargées des relations internationales du Parlement Africain de la Société Civile, dit espérer une suite favorable à la situation en comptant sur la sagesse du grand Mali. Aux dernières nouvelles, un courrier a été adressé au président IBK.
Avec financial