Pour le chef de l‘État nigérian, il n’a pas peur de ce que les élections dont présidentielle du 16 février 2019 soient transparentes. Muhammadu Buhari se dit lui-même le fruit d’un processus électoral mené dans la transparente.
Le président nigérian comme nombreux de ses pairs africains, est en Chine pour prendre part au 3è sommet Chine-Afrique qui se tient à Beijing pour le sommet sur le thème : « La Chine et l’Afrique : communauté de destin et partenariat mutuellement profitable ».
En attendant le début de ce sommet qui s’est ouvert ce lundi 3 septembre, le président nigérian a rencontré dimanche 2 septembre à Beijing la communauté de son pays résidant en Chine.
À quelques mois des élections générales qui auront lieu le 16 février 2019, toutes les occasions sont désormais bonnes pour abattre les cartes. Et ce n’est pas à Muhammedu Buhari qu’il faut rappeler ce principe élémentaire de la politique.
« Je suis le fruit d’un processus électoral transparent »
«Je n’ai aucune crainte à propos d‘élections libres et justes, car c’est grâce à cette transparence que j’ai été élu en 2015. Je sais ce que je veux faire, très peu de politiciens au Nigeria pourraient s’en vanter, j’ai postulé quatre fois à la magistrature suprême », a indiqué Buhari.
Ancien général d’armée, Buhari, a été élu en 2015 sous le label du All Progressives Congress (APC). Ayant affiché son intention de briguer un deuxième mandat consécutif, Buhari a besoin du soutien de ces Nigérians installés à quelque 10 000 kilomètres de son pays. « Nous ne faisons pas trop mal, mais nous avons besoin de votre compréhension et de votre soutien. Si j’ai besoin de votre contribution, c’est de vous inviter à conseiller à vos familles de voter pour notre parti ».
Reste à savoir comment réagira la diaspora nigériane en Chine à ce message du locataire de l’Aston Villa Rock. Par railleurs, le président nigérian est ces derniers temps confronté une vague de défection des cadres de son parti pour le Parti démocratique du peuple (PDP), principale formation de l’opposition.
Avec africanews